Après plusieurs mois d'investigation, la police judiciaire du Woleu-Ntem, en collaboration avec l’ONG Conservation Justice, met la main sur l'un des membres du réseau.
Mardi 25 octobre, 23 heures. Édouard Es. Bi. opère comme à son habitude. Il doit avoir rendez-vous avec un possible acheteur, dans cet hôtel. L'homme gare son véhicule sur le parking, tous phares éteints. Il ouvre ensuite son coffre, en sort un carton contenant deux peaux de panthères récemment abattues, et pénètre dans l'établissement.
L'employé à la Société forestière Bordamur ne se doute pas que les éléments de la PJ l'attendent et vont procéder à son interpellation. Les réponses fournies s'avèrent alors d'un flou très artistique. Édouard indique aux policiers que son supposé complice, propriétaire des trophées, aurait pris la poudre d'escampette en constatant la présence des inspecteurs. De même les possibles acheteurs, reniflant le danger, auraient aussi pris le large. Édouard est donc bien seul... tout comme il sera dans sa cellule préventive à la prison centrale. (Parue le 29-10-16)
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