Après l'annonce des résultats du scrutin du 27 août, le processus électoral suit son cours. Plusieurs recours ont été déposés devant la Cour constitutionnelle. Après la proclamation des résultats officiels, le 31 août, de nombreux manifestants laissent éclater leur colère. Sur la capitale, plusieurs édifices publics et privés sont saccagés. Entre autres, une partie de l’Assemblée nationale, les locaux du Conseil national de la démocratie encore le quotidien l’Union et des commerces. A l’origine de ces troubles, l’annonce de la réélection d’Ali Bongo Ondimba face à son principal challenger Jean Ping. En ligne de mire, la contestation des résultats de la province du Haut-Ogooué.
De source officielle, trois morts et plusieurs blessés seraient à déplorer. Un bilan revu à la hausse par les partisans de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), qui soutiennent que le nombre de morts est largement plus élevé.
Notre pays est donc confronté à une crise post-électorale grave. Désormais, tous les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle. Et pour cause! Saisie par Jean Ping aux fins d'un recomptage des voix et de confrontation des procès-verbaux dans la province du Haut-Ogooué, la Haute juridiction est appelée à rendre sa décision au plus tard le 23 septembre prochain.
J.K.M. & O'. N.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la
version numérique complèteRetournez à la rubrique
Gabon politique Gabon