Le microcosme politique a déjà le regard rivé sur les élections générales à venir et particulièrement la prochaine présidentielle. En témoigne la déclaration effectuée le week-end écoulé par l'Union des femmes de l'Union démocratique et républicaine (U.F.UDERE) à son siège sis à Essassa. Occasion pour Épiphanie Josée Piazza Guiboumou Sima, porte-parole d'inviter le "candidat naturel" du Parti démocratique gabonais (PDG) – à en croire les clauses de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE) — à briguer à nouveau la magistrature suprême. "(...) En réitérant son soutien et sa loyauté au président de la République, l'union des femmes de l'UDERE (...) sollicite très respectueusement le président de la République, Ali Bongo Ondimba à se porter candidat à l'élection présidentielle de 2023 pour poursuivre l'œuvre entamée", a-t-elle déclaré.
Un appel à candidature ne laissant pas indifférents certains observateurs, car suscitant moult interprétations. Les uns y voyant une "sortie extrêmement calculée" les autres estimant en revanche que cet appel à candidature est prématuré vu que le scrutin présidentiel aura lieu dans un an. Nul doute que d'autres partis et autres regroupements politiques vont emboîter le pas aux femmes de l'UDERE à l'approche de la date fatidique.
Par ailleurs, Épiphanie Josée Piazza Guiboumou Sima et les siennes militent pour la synergie de la galaxie présidentielle. "L'UDERE invite toutes les femmes de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence ainsi que toutes les autres femmes éprises de justice sociale de se regrouper dans le cadre d'une plateforme dénommée (Groupement des femmes de la Majorité)", a-t-elle affirmé. Voilà un énième regroupement qui viendra grossir les rangs du landerneau politique. Reste à savoir si, comme bien d'autres avant lui, il ne sera pas un simple feu de paille ? Y
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon
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