ILS risquent, dans un premier temps, la radiation. Puis, la condamnation à de lourdes peines d'emprisonnement. Eux, ce sont quatre agents de la Sécurité pénitentiaire placés en détention il y a quelques jours. Motif : ils auraient mis leurs téléphones portables à la disposition de Noureddin Bongo Valentin pour lui permettre d'échanger, depuis sa cellule, avec des personnes se trouvant à l'extérieur du pénitencier, selon des voix autorisées.
En récompense, les quatre matons devaient recevoir une somme de 12 millions de FCFA, soit 3 millions de FCFA chacun. Sauf que s'ils ont pu permettre à l'ancien coordonnateur général des affaires présidentielles de communiquer avec l'extérieur, leur manœuvre illicite aurait été dénoncée par un collègue, apprend-on.
Le téléphone fait partie des éléments prohibés en milieu carcéral. Et il faut rappeler qu'en mars 2022, 500 portables avaient été saisis à la prison centrale de Libreville. Ces objets y avaient été introduits par les proches des détenus, en complicité avec des agents véreux de la Sécurité pénitentiaire. Pendant que l'enquête les visant se poursuit, notamment pour savoir avec qui Noureddin Bongo Valentin aurait échangé, des sources judiciaires précisent que les quatre matons risquent donc gros.
GRM
Libreville/Gabon