La rentrée judiciaire pour l'année 2019-2020 a lieu ce matin. Comme il est de coutume, une audience solennelle y relative se tiendra dans la salle d'apparat du palais de justice de Libreville. En présence du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature.
Ce nouveau départ devrait être l'occasion pour tous les acteurs du corps judiciaire de faire une rétrospective de l'année écoulée. Laquelle a souvent été paralysée par des grèves, aussi bien du côté des magistrats que des avocats.
On a d'ailleurs souvenance, en effet, du discours prononcé, à cette même occasion l'année dernière, par le premier président de la Cour de Cassation, Jean-Jacques Oyono. Il avait alors émis le vœu de la tenue d'une assemblée générale de tous les chefs des juridictions de l'ordre judiciaire du Gabon, au regard de ce qu'il avait appelé "la paralysie du service public de la justice".
Cette proposition avait pour objectif, en son temps, de rattraper le retard accusé du fait des multiples grèves observées par les magistrats et les greffiers. Notamment, avait-il expliqué, "à travers un inventaire exhaustif de tous les dossiers en souffrance du fait des grèves, aussi bien dans les cabinets d'instruction que dans les parquets et ceux dont les délibérés tardent à être vidés". Toute chose qui devait nécessiter, selon Jean-Jacques Oyono, de "procéder par voie d'arrêté ministériel à la désignation des magistrats et greffiers ad hoc".
Stéphane MASSASSA
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