Trois pensionnaires de la prison centrale de Franceville, sise à Yene et non bénéficiaires de la remise de peine décrétée par le chef de l'Etat, ont décidé de se "libérer" en s'évadant.
Ne répondant pas aux critères pour bénéficier de la grâce présidentielle, Jean Oligui, Gabonais, 34 ans et condamné à 8 ans d'emprisonnement, assortis d'une amende d'un million de francs, pour attentat à la pudeur, a réussi à convaincre ses codétenus de se faire la belle.
L'idée a rencontré l'assentiment de deux d'entre eux : Vianney Epeme, Gabonais, 28 ans, condamné à une peine de 3 ans depuis 2016, pour vol aggravé ; et Bernard Madebe, 36 ans, lui aussi Gabonais condamné pour viol sur mineure de moins de 8 ans.
C'est à l'aide d'un chevron que Vianney Epeme a réussi à briser les grilles de la fenêtre de sa cellule, après avoir tenté en vain de le faire avec une lime. A l'aide des draps et des câbles électriques rattachés, Epeme - à tout seigneur tout honneur - a été le premier à s'extirper de sa cellule, en descendant le long du mur de la prison, depuis le troisième étage, jusqu'au sol.
Cependant, la présence des gardiens de prison qui faisaient la ronde aux alentours ne lui a pas permis de franchir la clôture de la maison carcérale de Yéné. Aussi va-t-il grimper sur un manguier pour se réfugier au sommet de cet arbre fruitier, en attendant la fin des exercices des matons.
Malheureusement pour lui, la vigilance des agents pénitentiaires a permis à ces derniers d'apercevoir le fugitif, agrippé aux branches du manguier. L'homme est aussitôt cueilli... comme un fruit mûr.
N.O.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complèteRetournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon Gabon