L'Union
L'Union. Votre laboratoire vient de faire du Gabon sa nouvelle destination pour ses produits. Qu'est-ce qui a motivé ce choix ?Emmanuel Le Doeuff : Le Gabon dispose de plusieurs atouts, qui nous ont convaincus d’y développer nos activités. Tout d’abord, le pays dispose d’un cadre de santé publique idéal, au bénéfice de ses 2 millions d’habitants. Dans la même lignée, la création de l’assurance maladie universelle en 2007, par le biais de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), dont l’objectif est d’améliorer à la fois l’accessibilité financière de l’offre de soins et l’équité dans l’accès aux soins, constitue un véritable marqueur de progrès.
Quelle est la spécificité des génériques estampillés Biogaran ?
La qualité des médicaments génériques importés au Gabon est, évidemment, la même que celle de toute la gamme Biogaran, qui soigne chaque jour 27 millions de patients en France. Nos médicaments sont bioéquivalents et produits en respectant les standards et normes européens et leur qualité est certifiée par l’Agence européenne du médicament.
Ne craignez-vous pas un risque de contrefaçon de vos produits ?
Il faut savoir que la contrefaçon de médicaments ou les produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés (nouveaux termes employés par l’OMS depuis 2017) est devenue le trafic illicite le plus lucratif du crime organisé. Dans cette optique, la lutte contre la contrefaçon de produits pharmaceutiques est un engagement fort pris par Biogaran, qui propose des médicaments bio-équivalents aux médicaments d’origine disposant d’un packaging inviolable, scellé au moyen d’un sticker ou d’un carton prédécoupé, empêchant l’insertion de blisters contrefaits dans les boîtes Biogaran.
Propos recueillis par Styve Claudel ONDO MINKO
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