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Faits divers & Justice

Bitam : saisie d'un important stock de produits pharmaceutiques

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LE bureau central des douanes de Bitam vient de réaliser une belle opération, en interceptant une importante cargaison de produits pharmaceutiques prohibés. Ceux-ci se trouvaient à bord d'un camion en provenance de Yaoundé, au Cameroun, à destination de Libreville, la capitale gabonaise. Selon une source proche du dossier, jeudi 23 décembre courant, vers 18 heures, après avoir traversé la frontière sans problème, le véhicule, de type FTR rouge, immatriculé AY-739-AA, et affrété pour le compte de la société "Etablissement Feukou", basée à Libreville, parvient dans le chef-lieu du département du Ntem et marque l'arrêt au check-point du bureau central des douanes de Bitam pour un contrôle de routine. À son bord, Obiang Obiang Brice, un Gabonais employé comme chauffeur et Tamoudih Ernest, un ressortissant camerounais. La fouille du camion permet aux douaniers de tomber sur un stock considérable de produits pharmaceutiques importés illégalement. C'est-à-dire, sans document relatif à leur mise sur le marché. Au total, les limiers ont retrouvé plus de 50 000 plaquettes de Diazépam (les fameux cobolo), 100 boîtes d'aphrodisiaques estampillés "Super appétit", 60 boîtes de Loveferm, 7 boîtes de Dilipram, 100 boîtes d'Azithromycine 500, 10 boîtes de Doxicilines Tablet, 4 boîtes de Calcid-denk (excitants dont raffolent les jeunes en quête de sensations fortes). Vu la gravité des faits, les douaniers ont aussitôt saisi la direction régionale de Santé nord, point focal du ministère de la Santé dans la province du Woleu-Ntem, et le chef de l’antenne de la Police judiciaire (PJ) de Bitam dont les éléments ont procédé au constat d'usage. En sus d'arrêter les deux occupants. Durant l'audition, les mis en cause ont affirmé qu'ils ignoraient tout du contenu de la cargaison. Et que leur rôle consistait juste à l'acheminer jusqu'à Libreville. Des arguments peu convaincants pour les policiers, qui les ont présentés devant le procureur d’Oyem.

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