Réagissant à la décision de sa suspension pour une durée de trente jours, doublée d'une "traduction en conseil de discipline", Alexandre Désiré Tapoyo, délégué général adjoint 1 chargé de l'implantation et des stratégies électorales au Centre des libéraux réformateurs (CLR), s'est dit étonné et surpris par les agissements de Jean-Boniface Assélé, qu'il considère comme ''un père''.
Qu'à cela ne tienne, a-t-il indiqué, ''toutes les personnes installées ont été nommées depuis novembre, voire décembre 2019 pour certains, avec l'aval du fondateur''. Et d'ajouter : ''Mes attributions ont été suggérées à la déléguée générale par le fondateur. Ma mission est claire, dès lors que tout a été validé lors du directoire de décembre 2019 auquel avait pris part Jean-Boniface Assélé." Il a, en outre, estimé que certains événements malheureux qu'a connus le CLR ne sont que la conséquence du retard de la mise en œuvre de sa mission.
En tout cas, sur fond d'insistance, nonobstant la décision du fondateur du CLR, Alexandre Désiré Tapoyo entend poursuivre le périple qu'il a entamé à travers le pays depuis quelques mois. ''L'engouement et l'espoir renaissant chez les populations, je poursuis ce job. D'autant que la volonté de tous les "Clristes" est de voir leur parti devenir la première force politique au service d'Ali Bongo Ondimba, président de la République, et du peuple gabonais'', a-t-il indiqué.
M.A.M
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