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Faits divers & Justice

Couvre-feu : La bamboula des maîtres de la nuit !

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LES personnels des Forces de défense et de sécurité (FDS) mobilisés en vue de faire respecter les mesures barrières et empêcher ainsi la propagation de la pandémie de Covid-19, notamment à travers l'application stricte du couvre-feu, sont-ils sans reproches dans la situation que déplore le gouvernement ? C'est la question que l'on se pose, au regard des nombreuses incartades observées chez certains d'entre eux une fois la nuit tombée

LES personnels des Forces de défense et de sécurité (FDS) mobilisés en vue de faire respecter les mesures barrières et empêcher ainsi la propagation de la pandémie de Covid-19, notamment à travers l'application stricte du couvre-feu, sont-ils sans reproches dans la situation que déplore le gouvernement ? C'est la question que l'on se pose, au regard des nombreuses incartades observées chez certains d'entre eux une fois la nuit tombée.

Et si l'on peut entrevoir, dès l'entrée en vigueur du couvre-feu, une certaine application à la tâche, parfois jusqu'au zèle, cette méticulosité se relâche pour prendre une autre allure au fur et à mesure que la nuit avance. Se font… jour alors des comportements, malheureusement, à rebours des objectifs fixés par le gouvernement pour inverser la courbe des contaminations. En effet, au-delà de 18 heures, à l'heure où les habitants du Grand Libreville devraient (théoriquement) être chez eux, il est étonnant de constater un regain de trafic interurbain. Et ce jusqu'à l'aube.

À la lumière des faits, les transporteurs en question sont, pour un grand nombre d'entre eux, des véhicules "clando" appartenant aux agents des forces de défense et de sécurité, au service des noctambules. Lesquels véhicules franchissent les postes de contrôle sans difficulté avec à leurs bords de nombreux passagers souvent sans masque au mépris de la distanciation physique, en présentant très souvent des cartes professionnels à leurs frères d'armes.

L'autre phénomène noté du côté des forces de l'ordre, on observe un peu partout une prise d'assaut des nombreux bars et autres troquets clandestins fonctionnant toute la nuit. Les civils craignant des rafles préfèrent ne pas s'y aventurer laissant le champ libre aux corps habillés en tenue ou déguisés en civil…



Styve Claudel ONDO MINKO



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