Depuis que le gouvernement a décrété le retour au confinement partiel du Grand Libreville, bon nombre de citoyens manifestent un mépris royal pour les mesures barrières. Lesquelles mesures constituent pour l'heure le moyen préventif le plus efficace dans le cadre de la lutte contre le "tueur invisible" qu'est le Covid-19.
Dans les quartiers populaires et autres grand-places, la vie semble avoir repris son cours normal alors que l'épidemie à coronavirus est loin d'avoir atteint le pic de contamination (Ndlr : attendu entre mai et juin). Dans le même temps, le Gabon taquine la dizaine de décès, liée au Covid-19.
Du coup, cet incivisme des populations suscite l'étonnement de la classe politique dont celui de la formation politique de René Ndemezo'Obiang, "Democratie Nouvelle" (DN). Lors de sa dernière sortie, le secrétaire national à la Communication, Jonathan Ndoutoume Ngome, par ailleurs porte-parole de DN a exhorté, de façon sibillyne, le gouvernement à faire montre de fermeté. "Monsieur le Premier ministre, l'assouplissement du confinement ne doit-il pas être reconsidéré au regard de l'augmentation sans cesse des cas testés positifs ? Ne faut-il pas une grande fermeté de la part du gouvernement face à ce qui apparaît déjà comme une catastrophe ?", s'interroge-t-il à juste titre.
À l'endroit de la population, le porte-parole de DN n'a pas manqué de rappeler que le relâchement ne saurait être toléré. Ce dernier d'ajouter : "Chers concitoyens, l'assouplissement du confinement n'est pas synonyme du relâchement des mesures barrières, d'hygiène et de distanciation sociale. Soyons rigoureux et disciplinés pour vaincre le Covid-19."
Yannick Franz IGOHO
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