La forte propagation du Covid-19 a engendré la rupture considérable de certains produits indispensables comme les gels hydroalcooliques. Afin de remédier à ces manques criants, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a instruit chaque pays de s'organiser, de façon à mettre au point des produits de bonne facture.
Au niveau du Gabon, ces produits sont actuellement fabriqués par l'usine de médicaments implantée dans la Zone économique à régime privilégiée (Zerp) de Nkok. Celle-ci a une capacité de production de 20 000 bouteilles de gel hydroalcoolique toutes les huit heures.
Mais à la place des gels qui nécessitent une technologie plus avancée, l'entreprise a plutôt proposé des solutions hydroalcooliques. Avant d'être mis sur le marché, ces produits devaient d'abord faire l'objet d'une authenfication de leur qualité de la part de l'Agence du médicament du Gabon. D'après cet organisme, tous les process de fabrication ont été respectés, conformément à la formulation imposée par l'OMS.
Pour la production de ses solutions, l'usine de médicaments de Nkok a utilisé deux types d'alcool : éthylique et isopropylique. Les produits mis au point ont une durée de vie d'un an environ.
Au cours de la phase d'analyse, les dermocosmétiques ont donc été évalués, validés et libérés. Aussi le producteur devrait-il désormais organiser son circuit de distribution en toute légalité.
D'après l'Agence du médicament du Gabon qui a procédé à l'analyse des échantillons, il ne s'agit nullement d'un monopole pharmaceutique. L'usine de Nkok bénéficie d'un avantage concurrentiel, qui a milité en sa faveur pour que le ministère de la Santé lui délivre une licence de fabrication.
Styve Claudel ONDO MINKO
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