Cette formation qui se dit sceptique quant à la tenue de ce scrutin aux dates indiquées précédemment, estime que le délai requis par la loi pour organiser une élection ne pourra pas être respecté.
Alors qu’on s’achemine inexorablement vers la date du 28 avril arrêtée par la Cour constitutionnelle pour l’organisation des élections législatives censées permettre le renouvellement de la première Chambre du Parlement, de nombreux états-majors politiques continuent de donner de la voix à ce sujet. La dernière en date vient de l’Union du peuple gabonais (UPG) qui s’est prononcée, mardi, sur la question par le biais de son secrétaire général, Parfait Mihindou Boussougou. C’était au siège de cette formation, sis à Awendjé, dans le quatrième arrondissement de Libreville.
D’après le SG, il avait été convenu lors du Dialogue d’Angondjé que l’organisation de toute élection devait être arrimée aux actes découlant de cette rencontre. C’est dans ce sens que la durée du mandat des députés fut prorogée de deux fois six mois par la Cour constitutionnelle qui évoqua le cas de force majeur soulevé par le gouvernement pour justifier cette prorogation. Mais au regard de l’imminence de la date fatidique du 28 avril, l’UPG se demande si le gouvernement s’est juridiquement préparé pour que lesdites élections se tiennent avant le terme des délais indiqués par la Cour Constitutionnelle.
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