Dans l'Ogooué-Ivindo, les préfets des quatre départements de la province sont dans la phase de consultations des populations quant aux projets qu'elles souhaitent voir se développer au sein de leurs localités respectives. Dans la Zadié notamment, notables et chefs de villages doivent retourner les fiches de projets au plus tard le 25 de ce mois.
Il n'y a pas que les départements de l'Ogooué-Ivindo qui ont amorcé des réflexions autour de cette initiative. Partout ailleurs dans le pays, les autorités déconcentrées (gouverneurs de provinces et préfets) se penchent sur les éventuels projets de développement devant être financés par le Fonds d'initiatives départementales (FID).
Ainsi, en attendant le déblocage effectif des fonds à l'échelle nationale, soit 1 milliard de francs par département, les autorités déconcentrées et les élus sont préoccupés par la recherche des projets originaux, capables de s'autofinancer, gage d'une pérennité certaine. Comme on peut l'imaginer, la mise en œuvre du FID met indirectement en compétition les 48 départements du Gabon.
Autrement dit, lequel de ces départements va le mieux utiliser son milliard ? Pour quels projets ? Pour quels rentabilités, retour sur investissement et pour quels impacts socio-économiques ?
Le FID fait donc appel à l'imagination des décideurs et des populations, ne serait-ce que pour ce qui est de l'étape de la conception sommaire desdits projets.
I.M'B.
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