Eliminée au premier tour lors des Grands Prix de Paris et de Düsseldorf, qualificatifs pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo, la boursière olympique au Pôle espoir judo de Petit-Couronne (Normandie en France), séjourne actuellement à Libreville. Dans l'entretien ci-dessous, Karène Agono Wora nous éclaire sur les motifs de sa présence au Gabon, et parle de ses chances de qualification pour Tokyo.
l'Union : Karène Agono Wora, si toutes les compétitions qualificatives pour les Jeux olympiques ne reprenaient plus, pour cause du coronavirus, seriez-vous quand même qualifiée pour Tokyo-2020 ?Karène Agono Wora : Si cette hypothèse venait à se réaliser, malheureusement je ne serais pas qualifiée pour Tokyo. Et si ces compétitions qualificatives ne reprenaient pas, cela voudrait dire alors que même les Jeux olympiques seraient annulés. Donc, à cette hypothèse je n'irais pas à Tokyo.
Que vous manque-t-il pour être qualifiée pour les prochains Jeux olympiques s'ils ont lieu l'été prochain ?
- Il me faut engranger un maximum de points pour espérer obtenir la qualification directe. À défaut, atteindre le quota continental.
Pour conclure, que faites-vous présentement à Libreville ?
- Avec la propagation du coronavirus, le centre a fermé ses portes. C'est la première raison. L'autre raison est que je suis venue faire quelques réglages avec mon coach, pour préparer si possible les prochaines échéances. Comme vous le savez, le championnat d'Afrique de judo a été annulé. Qu'à cela ne tienne, nous devons travailler, dans la perspective de la reprise des compétitions.
Propos recueillis par Hans NDONG MEBALE
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