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Société & Culture

La rage : une maladie sous-estimée

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La communauté internationale célèbre aujourd'hui la 14e Journée mondiale contre la rage sous le thème "Finissons-en avec la rage : collaborons et vaccinons".

La rage existe au Gabon et le pays a enregistré officiellement six cas de rage durant les trois dernières années, deux femmes adultes et quatre enfants. Ces cas ont été notifiés dans les provinces de l’Estuaire (5 décès), principalement dans la capitale, et du Woleu-Ntem (1 décès). Des cas de rage ont été signalés deux années de suite, en 2014 et 2015, dans le Haut-Ogooué, à Moanda.

La rage humaine est une maladie à déclaration obligatoire, mais elle est sous-notifiée. Il est donc plus difficile pour les décideurs de lui accorder un haut degré de priorité. Elle fait partie des maladies prioritaires ciblées par le Plan national de développement sanitaire du Gabon  2017-2021.

En prélude à cet événement, le ministère de la Santé a formé des agents de santé et sensibilisé les populations. À Libreville, le Programme de lutte contre les maladies infectieuses (PLMI) a notamment organisé, le samedi 26 septembre, une formation à l'intention du personnel du centre de santé de Nzeng-Ayong impliqué dans la vaccination antirabique post-exposition des personnes exposées à un risque de rage.

Cette activité a été menée en collaboration avec la Direction régionale de la santé de Libreville-Owendo (DRSLO), le Programme élargi de vaccination (PEV), l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE), et la Direction générale de l’élevage. Elle a aussi bénéficié de l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du laboratoire Sanofi-Pasteur.



Serge A. MOUSSADJI



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