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Politique

Législatives partielles : le silence étonnant du CGE !

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Annoncées pour le 20 août dernier, ces consultations électorales qui concernent trois sièges, n'ont finalement pas eu lieu à cette date.

 

NOMBREUX ont constaté que le Centre gabonais des élections (CGE) fait partie des entités publiques qui communiquent très difficilement. Ce qui n'est pas forcément une bonne chose pour son image. Car, souvent son silence prête le flanc à beaucoup de rumeurs, de malentendus et parfois de suspicion. Dernier fait en date qui attire les regards vers cet organe en charge de l'organisation des élections politiques dans notre pays : les législatives partielles annoncées pourtant pour le 20 août dernier, mais dont on ne parle plus jusqu'à ce jour.

 

À l'étonnement non seulement des acteurs politiques concernés, mais aussi des populations des sièges à pourvoir qui demeurent sans représentants à l'Assemblée nationale. Et ces sièges sont a priori au nombre de trois. Sauf si l'on intègre celui récemment laissé vacant dans la Mvoung (Ogooué-Ivindo) par le nouvel ambassadeur du Gabon aux Etats-Unies, Noël Nelson Messone. Il s'agit du 1er siège du département de l'Ogoulou (Mimongo) dans la Ngounié, du 2e siège de la Zadié dans l'Ogooué-Ivindo, et du 1er arrondissement de la commune de Tchibanga dans la province de la Nyanga.

 

Des sièges devenus vacants suite aux démissions de leurs occupants respectifs des formations politiques qui les avaient investis lors des élections législatives de 2018. Il s'agit, en ce qui concerne le 1er siège de l'Ogoulou, de Gladys Moulengui qui a démissionné du Parti social-démocrate (PSD) ; Ulrich Bokamba Ndombi, ancien député du 2e siège de la Zadié, démissionnaire également du PSD ; et Jean-Pierre Doukaga Kassa qui a claqué la porte du parti Les Démocrates (LD) après sa nomination au gouvernement alors qu'il était député du 1er arrondissement de Tchibanga…

 

Les populations de ces circonscriptions électorales devront donc encore attendre, malgré le fait que le remplacement de ces anciens parlementaires répond à des dispositions constitutionnelles claires. Sauf si, entre-temps, le gouvernement soulève un cas de force majeure auprès de la Cour constitutionnelle. Au moins l'opinion sera fixée.

 

O'. N.

Libreville/Gabon

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