CINQ après jours le réaménagement du gouvernement survenu mercredi dernier, les nouveaux membres de l'équipe "Ndong Sima" ont prêté serment hier, au palais de la présidence de la République, devant le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, en présence des membres de la Cour constitutionnelle et des présidents des deux Chambres du Parlement.
Prescrit par les dispositions de l'article 44 de la Charte de la Transition, ce rituel marque l'entrée en fonction officielle du nouveau gouvernement. À l'énoncé de leur nom, suivant l'ordre protocolaire établi, le vice-Premier ministre en charge de la Planification, Alexandre Barro Chambrier, les ministres du Travail, Adrien Nguema Mba, de la Fonction publique, Louise Boukandou, de l'Économie numérique, le général Bonjean Frédérik Mbanza, de l'Environnement, Arcadie Sveltana Minguengui Ndomba-Nzoma, des Mines, Gilles Nembe, du Commerce, Parfaite Amouyeme Ollame, des Affaires sociales, Nadine Natalie Awanang-Anato, et de l'Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette, la main droite levée, ont juré "de respecter la Constitution et l'État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de leurs charges dans le strict respect de leurs obligations de loyauté à l'égard du président de la Transition, de garder religieusement, même après la cessation de leurs fonctions, la confidentialité des dossiers et informations dont ils auraient eu connaissance dans l'exercice de celle-ci".
Après avoir reçu leur serment, le président de la République les a renvoyés à l'exercice de leurs fonctions. Dans tous les cas, les nouveaux membres de l'équipe gouvernementale se doivent de se mettre rapidement dans le bain. Car à l'analyse, ils ne devraient pas bénéficier d'un quelconque état de grâce. Tant les attentes des populations sont pressantes et les défis à relever, nombreux. Avec ce qu'ils sont plus ou moins tenus d'impulser une nouvelle dynamique à la tête des départements ministériels dont ils ont la charge, de manière à les arrimer au contexte sociopolitique actuel né de la prise effective du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 30 août dernier. Un contexte nécessitant de la part de tout détenteur d'une parcelle de l'autorité de l'État, responsabilité, dignité, rigueur, probité, abnégation, humilité, dévouement, etc.
J.K.M
Libreville/Gabon