En cessation d'activité depuis le 1er août dernier, sans aucune explication, associé au retard du paiement dudit mois, le personnel de la société Averda, a décidé de faire entendre raison à la direction générale en séquestrant ses membres. Laquelle direction, selon le personnel, brille par son indifférence.
Des lendemains incertains, tel est le sort réservé actuellement aux 700 employés de la société Averda. Ces derniers sont inquiets car ne sachant à quelle sauce ils seront mangés. Une inquiétude exacerbée par le départ en catimini, disent-ils, des responsables libanais (Averda étant une société libanaise, ndlr). À leur détresse s'ajoute désormais le retard enregistré dans le paiement des salaires.
Il n'en fallait pas plus pour provoquer l'ire du personnel qui a purement et simplement décidé hier, du moins jusqu'au moment où nous mettions sous presse, de séquestrer les membres de la direction générale. "Nous ne comprenons rien. Le 1er août 2019, une note de service sort mentionnant que nous cessons les activités sur le terrain sans savoir pourquoi. Jusqu'aujourd'hui, nous sommes là et ne savons pas à quel saint nous vouer", lâche Olivier Rengondo, délégué du personnel.
Une décision radicale prise à la suite du retard du paiement du mois d'août alors qu'ils sont habitués à percevoir leurs salaires entre le 28 et le 30 de chaque mois.
Y.F.I.
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