Les parlementaires gabonais et certains de leurs collègues de la sous-région prennent part, depuis matin et ce jusqu'à aujourd'hui, à un atelier portant sur "la mise en oeuvre de la Convention CITES en Afrique centrale et la lutte contre les trafics illicites des espèces protégées''.
Ces travaux qui se tiennent au palais Léon-Mba, siège de l'Assemblée nationale, ont été ouverts par le 6e vice-président de l'Assemblée nationale, Raphaël Ngazouze, en présence du ministre de la Forêt, Lee White. Ils devraient conduire à l'adoption, par les participants, d'une feuille de route, pour la mise à jour de la législation sur la CITES (Convention on international traide of endangered species).
Comme l'indique son intitulé, la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES) protège les espèces sauvages d'exploitation dommageable, et organise un commerce responsable pour les espèces non menacées. Il s'agit d'une convention mondiale dont l'application nécessite une coopération entre pays.
Cependant, les Etats membres de la CEEAC restent confrontés à la mise en œuvre de ladite convention. Du fait notamment que certains d'entre eux ne disposent pas encore de la législation ni des outils réglementaires nécessaires à son application.
Il est donc question, au cours de cet atelier, de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la Convention des CITES dans les différents Etats membres de la CEEAC.
Stéphane MASSASSA
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