Ouvert le 25 novembre dernier par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le dialogue politique intensifié entre le gouvernement et l'Union européenne (UE) s'est achevé officiellement, hier, au ministère des Affaires étrangères, sur la volonté commune des deux parties " d'assurer le suivi de la mise en œuvre des accords et de poursuivre la réflexion sur l'ensemble de ces questions au sein d'un groupe de travail conjoint, dans le cadre de leur dialogue politique désormais régulier visant à l'approfondissement de leur partenariat dans tous les domaines".
De façon concrète, s'agissant des violences post-électorales de 2016, le gouvernement et l'UE ont convenu de la nécessité " d'une réparation aux victimes, en vue d'une réconciliation durable, dans le cadre des plaintes qui seraient déposées. Tout en estimant que la plus sûre garantie contre la répétition de telles violences résidait dans le respect rigoureux de l'État de droit, et notamment la Constitution et les dispositions garantissant les libertés fondamentales et la transparence et la crédibilité des élections".
Sur ce, ils ont confirmé " leur engagement à œuvrer ensemble, avec les Nations unies et sur financement de l'UE, au renforcement des capacités de la Commission nationale des droits de l'Homme, des réseaux des organisations de la société civile et du ministère de la Justice, pour conduire des enquêtes en cas de violations alléguées des droits de l'Homme".
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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