Face à la presse nationale vendredi dernier, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Éric Dodo Bounguendza, a réaffirmé le soutien "ferme, clair et total" du PDG au chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, dans sa lutte sans merci contre la corruption. Tout en indiquant toutes les personnalités membres du PDG, actuellement en détention préventive dans le cadre de l'opération anti-corruption Scorpion en cours, ne peuvent plus exercer leurs fonctions.
D'autant que, a-t-il clamé, "les textes sont suffisamment clairs. Tout camarade privé de sa liberté, fût-il de façon momentanée, n'exerce plus ses responsabilités au sein du PDG, en attendant que la justice se prononce". Non sans avoir indiqué qu'il "revient au Distingué camarade président, maître des horloges, de décider, quand bon lui semblera, de pourvoir les fonctions vacantes".
Revenant sur les tragiques événements survenus le 24 janvier dernier à Libreville, il a estimé qu'il est nécessaire de mener une réflexion imminente sur la réglementation de l'usage des réseaux sociaux dans notre pays. D'autant que de nombreux compatriotes en font une mauvaise utilisation en distillant des messages haineux, erronés, diffamants et calomnieux tout en portant atteinte à la dignité des individus. Cela, a-t-il déploré, a eu comme conséquence tragique le décès de deux compatriotes lynchés par la foule dans la capitale gabonaise.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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