Le procès de Magloire Ngambia, programmé hier au palais de justice, a été finalement reporté à la prochaine session criminelle spécialisée. A la demande des avocats de la défense. Mais avant l'annonce du report, l'entrée dans la salle des pas perdus était strictement réglementée : dès que le quota a été atteint, tout accès à la salle d'audience a été interdit aux ''malchanceux'', qui se sont alors rassemblés dans la cour pour attendre les nouvelles du procès. Les chanceux, eux, devaient s'asseoir sur des bancs marqués, tout en respectant la distanciation physique.
Les mesures anti-Covid-19 étaient, elles aussi, strictement instaurées : port du masque, lavage des mains avec des produits désinfectants, prise de température, utilisation du gel hydroalcoolique. Toute personne voulant accéder au palais de justice devait, au préalable, se soumettre à ces nouvelles habitudes et ce changement de comportement dans la vie sociale, dus aux mesures barrières. Interrogée, une source judiciaire a répondu que "ces mesures de sécurité sont justifiées et compréhensibles".
Mais, quand le président de la Cour de céans a annoncé le report du procès, ce fut la déception pour l'ensemble de l'assistance, assoiffée de vérité sur cette affaire de détournement des deniers publics et de corruption présumés impliquant un ex-ministre.
JNE
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