"Je comprends parfaitement les frustrations et les appréhensions des Gabonais qui restent naturellement attachés à nos us et coutumes, ainsi qu'à nos valeurs religieuses respectives." Telle est la déclaration du président de l'Assemblée nationale, à l'occasion de la clôture de la session dite des "Lois", mardi. Faisant allusion au débat suscité par la dépénalisation de l'homosexualité au Gabon, lors de la modification du Code pénal.
Et Faustin Boukoubi, se voulant rassurant, de poursuivre : "Cependant, rassurez-vous, chers compatriotes, certes la mesure pénalisante introduite en 2019, et qui n'a produit aucun effet depuis lors, a été levée, mais aucun député n'a l'intention de toucher à la disposition du 14e alinéa de l'article 1er de notre Loi fondamentale qui dispose : la famille est la cellule de base de la société, le mariage, union entre deux personnes de sexes différents, en est le support légitime. Ils sont placés sous la protection particulière de l'État."
C'est fort de tout cela que, en reconnaissant l'importance de ce sujet sociétal, le député de Pana a souligné la nécessité de regarder vers l'avant en se posant des questions essentielles. Parmi ces interrogations il y a d'abord celle qui consiste à savoir "comment protéger les lieux publics, les espaces communautaires, la vue des enfants des attentats éventuels à la pudeur, dans un contexte où le respect de la vie privée s'impose dans un monde en pleine mutation".
ONDOUBA'NTSIBAH
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