Le vol de téléphones portables aux abords des véhicules est devenu un fléau à Libreville et ses environs. Des délinquants, agissant souvent en bande organisée, écument des endroits névralgiques où ils observent leurs potentielles proies comme le ferait l'épervier traquant un poulet dans la basse-cour, avant le moment opportun pour fondre sur lui.
Le mode opératoire est toujours le même : le véhicule ralentit, soit pour franchir un dos-d'âne ou pour négocier un croisement avec une autre automobile, soit pour manœuvrer dans un endroit où la chaussée est dégradée ou encombrée. Soudain, un jeune homme, surgi de nulle part, profite des vitres baissées pour arracher le téléphone portable à un passager, généralement en ligne, et fond dans la nature. Le geste dure quelques secondes, et sa justesse n'a rien à envier à la dextérité des serres d'épervier s'emparant de leur proie. Le phénomène se produit de jour comme de jour.
"Le vol de téléphones portables prend de l'ampleur à Libreville. Personne n'est à l'abri : il suffit que vous oubliiez de verrouiller vos portières ou de monter vos vitres, et vous faites les frais des bandits", témoignent plusieurs victimes.
Bien que les statistiques ne soient pas disponibles, la recrudescence de vols de téléphones portables aux abords des véhicules est un phénomène présent dans tout le Grand Libreville. Les forces de l'ordre et les sociétés de téléphonie mobile enregistrent de nombreuses plaintes à ce sujet. Pendant que certains utilisent les moyens légaux pour subvenir à leurs besoins, d'autres, par contre, passent leur temps à voler. Certains sont mis hors d'état de nuire. Reconnus coupables de vol en réunion et association de malfaiteurs, ils sont écroués à Sans-Famille
NDEMEZO'O ESSONO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon