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Société & Culture

Covid-19 : un cinquième mois un peu plus serein

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12 mars-12 août, cela fait cinq mois que les premiers cas positifs au coronavirus ont été signalés au Gabon. La principale information est que la tendance baissière, fruit d'une riposte multiforme, se poursuit.

C'est la principale donnée mise en avant depuis plusieurs semaines : les cas de contamination au Covid-19 ne cessent de diminuer. Au point que le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus au Gabon a seulement annoncé, lundi passé, 88 nouveaux citoyens touchés par le coronavirus en deux jours de tests. Pour les autorités, cela est une victoire. Pour la population, une raison de relâcher sa vigilance face un virus très sournois, toujours présent.

Cette tendance baissière a été vraiment mise en avant par l'ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le mardi 30 juin passé, lors de la présentation de la première phase d’allègement des mesures restrictives liées au Covid-19. "La prévalence du Covid-19 est passée d’une moyenne de 24% au mois de mai à 14,4% au mois de juin. Ces informations laissent présager une diminution progressive du nombre de nouveaux cas de coronavirus au Gabon. Ces dernières semaines, le taux d’incidence est de 10% contre 15% au mois d’avril, 25% au mois de mai et 18% début juin", avait-il alors indiqué.

Dès cet instant, la courbe est devenue descendante. Mais pour obtenir ce résultat, le chemin a été long et difficile. Pour rappel, le premier contact du Gabon avec le Covid-19 et les premières frayeurs ressenties par la population sont survenus lorsque les Gabonais étudiant en Chine ont été en première ligne. Ainsi, les parents de ces derniers ont été reçus le mardi 11 février par l'ancien Premier ministre, qui leur avait indiqué les mesures de sécurité prises par le gouvernement pour garantir la sécurité de leurs enfants restés à Wuhan, épicentre de la pandémie en Chine. À ce moment-là, on comptait, au lundi 10 février, 1100 morts en Chine continentale et plus de  40 000 personnes infectées dans ce pays.

Le second contact, et donc le plus brutal, est l'officialisation du premier cas enregistré sur le territoire gabonais, le 12 mars. Puis, tout s'emballe, les contaminations explosant et les pouvoirs publics sonnant le branle-bas de combat.



Serge A. MOUSSADJI



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