Les sept membres de la nouvelle Commission de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) ont officiellement pris leurs fonctions hier. En témoigne leur prestation de serment devant Ali Bongo Ondimba, chef de l'État gabonais, par ailleurs président en exercice de la CEEAC.
Après une grossesse difficile, la délivrance est enfin arrivée. Le secrétariat général de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) constitue désormais un lointain souvenir. Et pour cause, la réforme institutionnelle, confiée à l'actuel président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, par ses homologues, durant le sommet de N'Djamena au Tchad, en 2015, a abouti. D'où le passage du secrétariat général à la nouvelle Commission. Objectif : débarrasser l'organisation sous-régionale de ses écueils et booster par la même occasion l'économie de l'Afrique centrale.
Ainsi, le nouvel exécutif de la CEEAC vient d'être installé, conformément aux dispositions du Traité révisé, adopté en décembre dernier à Libreville durant la IXe session extraordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement. Gilberto Da Piedade Verissimo, nouveau président de la Commission et les six autres membres ont donc prêté serment devant le numéro 1 gabonais. Ce qui marque donc le début du travail du nouvel exécutif. Durant cette prestation de serment, le président en exercice de la CEEAC a exhorté la nouvelle Commission à se mettre immédiatement au travail, au regard des nombreux chantiers et défis énormes à relever. Non sans rappeler aux nouveaux dirigeants l'importance de faire de la CEEAC un modèle à suivre. Profitant de cette occasion, le président en exercice de la CEEAC a exhorté les promus à faire preuve de rigueur dans l'exécution de leurs charges, tout en réitérant l'engagement du Gabon dans la mise en œuvre des réformes.
Yannick Franz IGOHO
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