Les annales du Conseil municipal de Libreville viennent de s'enrichir d'un événement inédit qui risque de porter atteinte à son image. Car, depuis la création de cet organe, jamais son président n'avait été confondu à ce point, ne fût-ce que pour être entendu par un Officier de police judiciaire (OPJ).
En cela, l'édile de la capitale gabonaise, Léandre Nzue, vient d'inaugurer ce qui pourrait s'apparenter à une fin de l'impunité. De fait, sans être parlementaire, et donc bénéficiant d'une immunité qui le mettrait à l'abri des poursuites judiciaires, le maire central de Libreville se prétendait comme tel. Ce qui ouvrait la voie à certains égarements. Ce cycle d'impunité non écrite vient de s'effondrer avec la garde à vue du premier citoyen de la commune de Libreville. Cependant, bien que fâcheux, ce précédent doit être perçu dans son rôle pédagogique, en ce qu'il doit interpeller les uns et les autres sur la nature souvent répréhensible des actes posés.
Notons que Léandre Nzue bénéficie de la présomption d'innocence tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée par la juridiction compétente.
ENA
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