La récente rencontre entre le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Éric Dodo Bounguendza, et le président du Conseil politique du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assélé, présage-t-elle d'une redéfinition des rôles et des rapports au sein de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE) ?
D'aucuns seraient tentés de répondre par l'affirmative, vu que, au cours de cet échange, Jean-Boniface Assélé a exprimé sa volonté de voir les bases de fonctionnement actuel du regroupement des partis politiques soutenant l'action du président de la République, Ali Bongo Ondimba, améliorées. Au besoin, en actualisant la charte régissant et définissant les rapports entre le PDG, tête de proue de la MRSE, et ses différents alliés. Une position justifiée, en grande partie, à l'heure actuelle, par la place qu'occupe le CLR. Ce, d'autant plus que, au fil des années, celle-ci s'est étiolée. À telle enseigne qu'aucun "Clriste" n'est plus présent au gouvernement.
Dans tous les cas, au regard du contexte qui prévaut actuellement à l'hôtel de ville de Libreville, d'aucuns n'ont pu s'empêcher de penser que ces deux personnalités ont probablement posé, pour ne pas dire évoquer, les jalons de l'entente qui pourrait désormais prévaloir entre les deux formations politiques lors de l'élection du prochain président du Conseil municipal de la capitale gabonaise. D'autant plus que cette rencontre est intervenue quelques jours après l'incarcération du maire de Libreville, Léandre Nzue, présumé coupable de détournement de deniers publics, entre autres.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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