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Faits divers & Justice

Oyem : quatre présumés trafiquants de faune épinglés

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Les éléments de l'antenne de la Police judiciaire (PJ) d'Oyem ont interpellé le 16 avril passé quatre trafiquants présumés d'espèces fauniques. A.N.G.M, M.F.L, N.N.C, A.J.B, ont été neutralisés en possession de quatre pointes d’ivoire, trois peaux et cinq dents de panthère, et une queue d’éléphant. Les flics et les agents des Eaux et Forêts – qui ont bénéficié de l'appui de Conservation Justice –, étaient en possession de précieux renseignements ayant permis de mettre les suspects aux arrêts. Propriétaire de deux peaux et des cinq dents de panthère susmentionnées, le nommé A.N.G.M détenait aussi une vingtaine de munitions. Notamment des balles 375 et des cartouches de calibre 12 double zéro.

 

À la faveur de l'investigation, les Officiers de police judiciaire (OPJ) ont découvert que sieur N.N.C aurait abattu un éléphant, extrait ses défenses et prélevé sa queue. La perquisition à Nkout au domicile du retraité a permis de saisir également plusieurs munitions. Les ossements de la bête ont été retrouvés sur le lieu de l'abattage, où le mis en cause a conduit l'équipe des enquêteurs. Les recherches ont également mis en lumière le fait que A.J.B, identifié en tant qu'enseignant, serait propriétaire d'une paire d'ivoire qui aurait été retrouvée en forêt.

 

Les infractions imputées à ces trafiquants présumés d'espèces fauniques protégées les exposent d'emblée aux sanctions prévues par le Code pénal, le Code forestier et au principe de préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Aussi risquent-ils des peines allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.

 

SCOM

Libreville/Gabon

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