À l'image d'autres formations politiques et autres organisations de la société civile, le directoire du Centre des libéraux réformateurs (CLR) s'est retrouvé, le 16 mars dernier pour parler du prochain Dialogue national inclusif. Cette rencontre s'est déroulée dans un climat particulièrement lourd marqué par la perte, ce jour-là, d'un de ses cadres et ancienne ministre, Patricia Tayé Zodi. (Nous y reviendrons).
Occasion pour son président fondateur, Jean-Boniface Asselé Dabany, et les siens de se prononcer sur la participation ou non de leur parti à ces assises. Ce, conformément aux dispositions régissant cette formation politique. Lesquelles commandent que pour un sujet aussi important qui engage la vie de la Nation, un débat contradictoire doit être instauré au sein de son instance dirigeante afin de parvenir à un consensus.
Entendu que le CLR soutient le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le directoire de cette formation politique s'étonne et veut comprendre les motivations réelles du gouvernement à limiter le nombre de représentants des partis politiques à une seule personne.
Difficile alors de digérer cette décision, quand on sait que jusqu'ici le format et le chronogramme des travaux n'ont pas été communiqués par le gouvernement. Une situation qui suscite scepticisme et interrogations de la part des acteurs politiques sur la sincérité des travaux.
Mieux sur la force et la légi- timité des résolutions qui en sortiront. Fort de cette situation d'incompréhension et pour éviter que le Dialogue voulu par les autorités de la Transition, en tête desquelles, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, n'accouche d'une souris, les ''Clristes'' en appellent au président de la Transition, afin qu'il se saisisse personnellement de ce dos- sier pour que le prochain Dialogue se tienne dans un esprit de concorde retrouvé.
À défaut de le repousser de quelques jours si l'on veut bien faire dans l'honneur et la fierté de la patrie.
JMM
Libreville/Gabon