Cinq points essentiels, sur les dossiers des recours ont été abordés au cours de cette conférence. Le contexte dans lequel il est intervenu, le recours proprement dit, ce qu'ils considèrent limite, " l' l'impartialité des juges de la Cour constitutionnelle", et le recomptage des voix et ses errements.
Sur le premier point, Moukagni Iwangou et les siens sont revenus sur les résultats officiels dans la province du Haut-Ogooué. Occasion pour eux de relever quelques contradictions au niveau du taux de participation. Les intervenants ont souligné que celui introduit par Jean Ping a pour objet le recomptage des résultats du Haut-Ogooué, bureau de vote par bureau de vote. Sur les limites du recours, les conférenciers ont relevé, que " la requête qui porte l'action en justice, fixe les limites du procès ".
Rapport à l'impartialité des juges de la Cour constitutionnelle, Moukagni et ses collègues soulignent que " la Cour constitutionnelle accomplit son office en République gabonaise, sans considération (...) qui entacherait l'impartialité d'un juge du fait de l'amitié, de l'inimitié ...".
Quant à ce qu'ils considèrent comme des errements de la procédure de recomptage, ils en ont noté deux points. L'authentification des procès-verbaux. Et le deuxième, inspiré par la pratique initiée en 2009, porte sur le recours aux huissiers de justice.
Retournez à la rubrique Gabon politique Gabon