Par la voix de son président, Alexandre Barro Chambrier, le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), parti politique se réclamant de l'opposition dite radicale, a animé une conférence de presse, samedi dernier, à Libreville.
C'était l'occasion pour lui de dénoncer " les arrestations et incarcérations d'hommes politiques pour délits d'opinion sur toute l'étendue du territoire national".
Selon lui, à ce jour, vingt acteurs politiques croupissent dans les maisons d'arrêt de l'intérieur du pays et de la capitale gabonaise. Par ailleurs, a-t-il précisé, " de nombreux jeunes compatriotes qui ont été arrêtés et incarcérés arbitrairement, à l'issue de la marche organisée par la Coalition pour la nouvelle République (CNR)". Et plus récemment, ce sont Frédéric Massavala Maboumba, porte-parole de la CNR, et Pascal Oyougou, secrétaire général adjoint du RHM, qui se retrouvent derrière les barreaux. « Chacun de nous cède à l'évidence, devant l'inexorable dérive autoritaire qui, jour après jour, chemine vers une incontestable dictature dans notre pays », a fait remarquer Alexandre Barro Chambrier.
Le président de RHM a rappelé l'alerte du 27 juin 2015 de son mouvement, à l'époque encore courant politique du parti au pouvoir, sur les dangers des dysfonctionnements internes au sein du PDG.
C.O.
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