Un « appel à la mobilisation d’une nouvelle conscience woleu-ntemoise ». C’est l’invite faite samedi dernier, à Libreville, par un groupement de cadres de ladite province, à l’endroit des leurs.
En tête de ce regroupement, des responsables du Bloc démocratique populaire (BDP) originaires de cette province, « plus citoyens que politiques » pour l’occasion. Faisant lecture de cette Déclaration de Libreville, Paskhal Nkoulou a estimé que les filles et fils du Woleu-Ntem sont trop longtemps restés empêtrés dans des oppositions politiques stériles, sinon intestines. Avec, souvent, les intérêts individuels qui ont été recherchés au détriment du développement de la province.
Résultat, le « Grand Nord » s’est « laissé dévasté » sur tous les plans, en plus d’avoir été « placé sous tutorat » de quelques pseudo-spécialistes de la localité. « La province, jadis prospère, a perdu au fil du temps son autonomie économique et son poids politique. Il est en effet aujourd’hui difficile à comprendre que 40% de la population ne constituent pas une force politique conséquente », a lancé l’orateur. Entre autres confirmations de cette réalité, les enfants de la province, comme au cours de l’élection présidentielle 2016, ont « encore servi de marchepied et de paillasson à tous les aventuriers politiciens qui veulent se tailler l’étoffe de leader politique ».
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