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Sport

Handball : Phœnix : être ou ne pas être

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Classement final hommes

pied des pyramides ou au bord du Nil, la célèbre tirade shakespearienne (dans Hamlet) pourrait être empruntée à l'heure de tirer les enseignements de la participation de Phœnix à la 34e édition du Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs des coupes (CACVC). Ce tournoi disputé du 13 au 22 avril 2018 au Caire (Egypte), pour l’unique club gabonais présent, n'a pas été loin, en effet, de ressembler au monologue du début de la pièce de théâtre composée par William Shakespeare.

Bien sûr, il ne s’agit nullement d’une méditation sur la vie et la mort, mais plutôt de se poser les bonnes questions, afin que la formation de Libreville, qui est passée du meilleur au pire, ne continue plus de faire vivre sur la scène continentale de sentiments controversés.

Pour sa quatrième campagne, il y a bien sûr, le bilan comptable qui affiche une balance positive. Avec, en cinq sorties, trois victoires, respectivement contre le Widad Smara (25-24), Kembata Durame (53-12) et Interclub Brazzaville (23-16), deux défaites face à la Jeunesse Sportive de Kinshasa (27-33) et l’AS Minuh (18-24), 146 buts inscrits, 109 concédés et une différence de buts de +35.

Rarement, un porte-flambeau Vert-Jaune-Bleu n’aura été aussi prolifique en si peu de matchs sur la scène continentale. Phœnix n’a même jamais fait aussi bien, lors des deux précédentes campagnes (du CACVC) pourtant terminées à un bien meilleur rang (9e à Lâayoune comme à Agadir).

Malgré la sortie de route (contre les Congolais de la JSK) fatale pour la qualification en quarts de finale, et la faiblesse au poste de gardien de buts, Didier Okito et ses partenaires avaient pourtant plutôt fait bonne impression aux observateurs.

Le premier match de classement (pour les 9-12e places) remporté devant les Congolais d’Interclub laissait augurer d’une sortie la tête haute et un neuvième rang davantage honorable q...

James Angelo LOUNDOU


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