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Économie

Hausse des prix : La pilule ne passe pas !

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Persuadées d’avoir été « sacrifiées » par le gouvernement et abandonnées par les organisations de protection des consommateurs, les populations ne décolèrent toujours pas car, selon elles, les conséquences à long terme seront dramatiques pour les couches les plus vulnérables.

UNE semaine après avoir «  d écrété » la hausse substantielle des prix des carburants à la pompe, notamment du pétrole lampant et du gaz butane, les populations ont du mal à s’accommoder à cette nouvelle donne, partagées entre fatalisme et colère.

Dans les foyers, le gouvernement n’a jamais été autant impopulaire et décrié, car donné pour responsable de cette situation qui les paupérise davantage. Tous les avis convergent vers un même constat : la vie va devenir encore plus «  difficile ». Les populations étant persuadées que ce relèvement des prix des hydrocarbures va entraîner une hausse généralisée des prix que l’Exécutif sera incapable de contrôler, ni de réguler.

Les explications techniques du directeur général des Hydrocarbures, Bernardin Mve Assoumou, sur les raisons de cette hausse n’ont visiblement convaincu personne. «  Quand le directeur général des Hydrocarbures vous annonce que les prix des carburants vont désormais être indexés sur le cours du baril du pétrole, ça donne froid dans le dos ! Cela veut dire que plus le prix du baril de brut augmente, plus les prix vont exploser. En plus de cela, il nous demande de nous en accommoder comme dans les pays développés ! Forcément à un moment donné, le couvercle de la marmite sociale va exploser. Car, aujourd’hui, la tendance du prix du baril est à la hausse », s’est indigné un fonctionnaire.



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