Dans un entretien qu'il a accordé, le 28 août dernier, à notre confrère, l'hebdomadaire " Antsia", l'un des vice-présidents de l'Union nationale (UN), François Ondo Edou, a invité les populations à un vote massif, au profit de son camp politique, aux scrutins Législatives et Locales du 6 octobre prochain. Non sans appeler à "marquer les hommes du pouvoir à la culotte pour leur rendre le sommeil difficile", a-t-il martelé.
L'ancien compagnon d'André Mba Obame a demandé de mettre à contribution plusieurs forces telles que les syndicats, les églises, la société civile, etc., afin de multiplier les fronts de lutte. Estimant que la présence des députés de l'opposition à l'Assemblée nationale, notamment ceux issus de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), bâtie autour de l'opposant radical Jean Ping, doit leur permettre d'user d'ingéniosité et de détermination pour mettre en place les bases d'une "nouvelle République". Afin, a-t-il a suggéré, que ceux-ci appliquent ce qu'il appelle la "guérilla parlementaire" pour contrer le pouvoir.
Ce cadre de l'UN a indiqué que si l'opposition n'est pas à l'Assemblée nationale, le peuple gabonais ne fera que subir les "lois iniques" du pouvoir dit émergent, comme c'est le cas depuis 2016. Pour lui, il s'agit d'établir un nouveau rapport de force au niveau de cette chambre du parlement qui comptait, dans la 12e législature, 114 députés PDG et alliés sur 120 députés.
LLIM
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