L'Union
L'Union. Vous venez de boucler votre caravane dite de l'interpolation. Que retenez-vous de cette tournée qui vous a conduit dans l'arrière-pays ?
Gérard Ella Nguema : Ce que je retiens de cette tournée, c'est que le pouvoir de cinquante ans n'a pas fait grand chose pour les Gabonais. Car, j'ai vu la mort des compatriotes du fait de l'absence des structures hospitalières dans certaines localités, j'ai vu des Gabonais tristes, j'ai vu des petits enfants parcourir de longues distances pour aller à l'école, j'ai vu des pères et des mères transportant des sceaux d'eau sur de longues distances, j'ai vu des routes impraticables. Bref, je retiens que le développement que l'on rêve pour Libreville, ne suis pas à l'intérieur du pays. Ce qui est très déplorable et choquant.
Pour un parti politique si jeune comme le vôtre, comment avez-vous fait pour entreprendre un tel périple qui nécessite, on l'imagine, beaucoup de moyens ?
Dès mes débuts en politique, je me souviens avoir dit à mon père que je ne me trouvais pas capable d'assumer un parti politique, faute de moyens financiers. Et là, il m'a dit que, les premiers moyens, ce sont les hommes et les idées. Cela pour dire qu'en réalité, les moyens n'ont jamais été une difficulté. La difficulté était de trouver la détermination nécessaire pour entreprendre ce périple.
Propos recueillis par SM
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique