Le groupe Séricom Gabon, appartenant au sulfureux homme d'affaires italo-franco-guinéen Guido Santullo, a importé et livré, de manière illégale, en janvier dernier, 20 000 tonnes de ciment à Foberd-Gabon qui les a écoulées sur le marché local.
L'ENQUETE ouverte par la justice gabonaise pour corruption active de l'homme d'affaires italo-franco-guinéen, Guido Santullo, n'a pas fini de livrer son lot de révélations.
Alors que ce dernier déclarait n'avoir plus aucune activité au Gabon depuis son litige avec l'Etat gabonais, ce personnage sulfureux se retrouve à nouveau au centre d'une affaire de contrebande de ciment qui a conduit à la garde à vue, au B2, de Mesmin Sigha, directeur général de Foberd-Gabon, Eddy Balldrichi Vokeng, déclarant de Sotrasgab, Sunday Stephen Essono Okeke, démarcheur, Bouassa Samelon, directeur général de BM Transit, Messan Aziaba Assiokvi, responsable de la société Getraco, exerçant au port d'Owendo.
Tout ce beau monde serait impliqué, à des degrés divers, dans l'entrée et la vente illégale d'une cargaison de 20 000 tonnes de ciment, d'une valeur totale de 2 milliards francs CFA, que Santullo aurait importées et fait écouler sur le marché local. Cette fois encore, l'homme s'est servi, comme pour le blanchiment de fonds ayant conduit à l'arrestation du directeur général de la micro-finance, Epargne et Développement du Gabon (EDG), Jean-Claude Keenmeugni, d'une couverture, Foberd-Gabon, un « nouvel associé » bien implanté dans le secteur de la commercialisation des matériaux de construction.
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