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Faits divers & Justice

Oyem : le sous-préfet d’Akam-Essatouk et ses coaccusés seront fixés aujourd’hui

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LE procès en appel du sous-préfet du district d’Akam-Essatouk, Nicolas Mvono Ebang, et ses coaccusés dans l’affaire d’établissement des faux actes de naissance, connaîtra son épilogue aujourd’hui, avec le délibéré qui sera rendu par la Cour d’appel d’Oyem

LE procès en appel du sous-préfet du district d’Akam-Essatouk, Nicolas Mvono Ebang, et ses coaccusés dans l’affaire d’établissement des faux actes de naissance, connaîtra son épilogue aujourd’hui, avec le délibéré qui sera rendu par la Cour d’appel d’Oyem.

Rappelons que lors de leur comparution à la barre, le vendredi 2 avril dernier, tous les prévenus, c’est-à-dire le sous-préfet, Aboubakar Adamou, 3 e adjoint au maire de la commune d’Oyem chargé de la voirie, les secrétaires cantonaux du département du Woleu, Lambert Ntoma Abessolo, Raoul Nzue Obame, Wolfgang Sévérin Sima Eyi, Geovann Eyeghé Obame, André Morel Ntoutoume Eyi, Bé Ndong, la secrétaire particulière du sous-préfet, Joséphine Mebalé Ndong, et le Camerounais, Gaspard Ella Ngong, ont, une fois de plus, reconnu les faits qui leur sont reprochés.

Le Ministère public, par la voix de l’avocat général près la Cour d’appel d’Oyem, François Engonga Ondo, les avait reconnu coupables de "  faux, complicité de faux en écriture publique (pour les huit Gabonais) et défaut de carte de séjour, à l’encontre du Camerounais ".

En répression, le Ministère public avait requis quatre ans d’emprisonnement dont un an ferme à l’égard des prévenus, ainsi que deux millions de francs d’amende à chacun d’entre eux. L’avocat général a également demandé la destruction du faux acte de naissance et une interdiction de séjour au Gabon de cinq ans pour le Camerounais.

Au nom de la défense, Me Nicaise Narcisse Ondo Nguema, notamment, avait plaidé, de son côté, pour de " larges circonstances atténuantes et à la plus grande indulgence " à l’égard de ses clients.



E. EBANG MVE



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