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Politique

PDG : l'avenir s'écrit maintenant

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Il s'en est dit des choses autour de la rencontre qu'a présidée, mercredi dernier, au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), le secrétaire général adjoint 1 de cette formation politique, Luc Oyoubi, assurant l'intérim du secrétaire général. Une rencontre entre le secrétariat exécutif et le Conseil consultatif des sages. Bien que s'inscrivant officiellement dans le cadre des consultations régulières et normales entre les différents organes de la plus vieille écurie politique de notre pays sur fond de rapport des actions initiées par Luc Oyoubi ces deux derniers mois, l'essentiel était sans doute ailleurs.

Tant, pour la première fois de son histoire, le PDG se doit d'exister sans être aux commandes de notre pays. Une situation qui l'oblige véritablement à faire son aggiornamento à travers une introspection sans concession. Un exercice auquel il ne saurait se soustraire sous peine, avancent certains observateurs, de connaître certaines tribulations qu'ont endurées, bien avant elle, avec des fortunes diverses, d'autres formations politiques dans notre pays. Car en filigrane, d'une certaine manière, se joue la survie du parti. D'autant plus qu'ici et là, de nombreux cadres, sous couvert d'anonymat, clament leur volonté d'aller voir ailleurs en dénonçant les dysfonctionnements constatés au cours de ces cinq dernières années.

Une situation d'autant plus cocasse que de nombreuses interrogations se font jour, de plus en plus, autour de la position du Distingué camarade président (DCP). Quand on connaît la "structure napoléonienne" du PDG ancrée autour de son président, l'on se rend bien compte que si ce dernier venait à renoncer à ses obligations où s'il en était démis, cela équivaudrait à un tsunami. Ce qui obligerait à revoir les dispositions des différents textes régissant le fonctionnement du parti. Quoi qu'il en soit, les consultations entre le secrétariat exécutif et les autres organes (Comité permanent du Bureau politique, Bureau politique) devraient, indique-t-on, se poursuivre dans les jours à venir. Tout ceci, sans doute pour écrire l'avenir.

J.KOMBILE MOUSSAVOU

Libreville/Gabon

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