Le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, était hier devant la Commission des Lois et des Affaires administratives de l'Assemblée nationale. Il était question de défendre le projet de loi portant organisation de l'état-civil en République gabonaise.
Elles devraient être menées par le chef du gouvernement, qui s'est récemment dit bien déterminé à matérialiser l’ambition du président de la République.
Cette décision a été prise à l'issue du vote des membres de la Coalition des syndicats, associations et ONGs du Gabon (CSAG). C'était au cours de leur premier Conseil national qu'ils ont tenu, le week-end écoulé, dans un hôtel de Libreville.
Les informations publiées dans nos colonnes du 21 décembre, faisait état d'un refus de la participation du Mouvement d'émancipation socialiste du peuple (MESP) au dialogue national prôné par Ali Bongo Ondimba...
Profitant de la cérémonie organisée, à l'Hôtel des Affaires étrangères, à l'occasion du départ à la retraite de certains agents, le chef de ce département ministériel, Pacôme Moubelet Boubeya, aura été on ne peut plus clair sur ses ambitions.
Les jeunes "pinguistes" ont par ailleurs appelé à un rassemblement de toute la jeunesse au sein d'un mouvement populaire placé sous l'autorité des jeunes leaders bien connus.
Cela en dépit de la décision du Congrès de ne pas prendre part à ces assises qui auront lieu à partir du 28 mars prochain, à l'initiative du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Pour plagiat, paraît-il, de son logotype par le parti “Les Démocrates” de Guy Nzouba Ndama, l'Union gabonaise démocratique (UGD) envisage de saisir la justice.
Même si, comme il fallait s'y attendre, au regard de la diversité politique des membres de cette collectivité locale, l'unanimité n'a pas été au rendez-vous, plusieurs élus ayant voté contre le texte.