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Politique

Préservation de la biodiversité  : sécuriser les droits fonciers des communautés

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PARCE que les peuples autochtones et les communautés locales (PACL) détiennent des droits coutumiers sur plus de 80 % de la masse terrestre du continent, mais possèdent légalement moins de 10 % de cette superficie. Parce qu'encore des recherches montrent que les communautés dont les droits fonciers sont garantis connaissent des taux de déforestation plus faibles, stockent davantage de carbone et de biodiversité et répondent aux besoins de subsistance d'un plus grand nombre de personnes, il est impératif de sécuriser leurs droits sur les terres et les ressources afin qu'ils aient une opportunité unique de faire progresser les objectifs en matière de climat, de biodiversité et de développement.

 

Aussi faut-il faire des peuples autochtones des leaders de leurs communautés. D'où le projet : "Partenariat pour les peuples, la nature et le climat", mis en place par l'Initiative pour les droits et les ressources (RRI), l'Alliance mondiale pour les collectivités territoriales (GATC) et la Campagne pour la nature (C4N). Financé par le Bezos earth fund (Fondation Bezos pour la terre) pour la période 2 022 à 2025, le projet permettra d'accroître la reconnaissance des droits fonciers de ces peuples. C'est dans ce cadre qu'un atelier s'est tenu la semaine dernière à Libreville. Il marquait non seulement le lancement dudit projet tout en visant à outiller les acteurs et autres organisations de la société civile gabonaise qui interviennent dans sa mise en œuvre sur ses composantes techniques et transversales.

 

GMNN

Libreville/Gabon

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