L’université des sciences et techniques de Masuku (USTM) abrite les 20 et 21 mars 2023, l’atelier de lancement du projet Arise AlboDrive, porté par le docteur Judicaël Obame Nkoghe, enseignant-chercheur en Biologie. Ce projet vise à évaluer les risques liés aux maladies virales à transmission vectorielle, via le moustique tigre aedes albopictus, responsable du Chikungunia. Les travaux ont été ouverts par le Gouverneur Jacques Denis Tsanga en lieu et place du Ministre de l’enseignement supérieur empêché. Occasion pour le recteur de l’USTM, Crépin Ella Missang, de se féliciter de ce que l’USTM poursuive sa politique d’ouverture et de coopération internationale avec les universités et les institutions recherches internationales et les bailleurs de fonds.
Le projet arise alboDrive de par sa coloration multidisciplinaire et multi institutionnelle, va contribuer à la promotion de la formation en Masters et Doctorat, au renforcement de la qualité de la recherche et l’appui à la santé dans la riposte aux maladies émergentes et transmission vectorielle « Il est question de comprendre quels sont les facteurs de l’environnement qui favorisent son implantation dans le milieu de vie humain, en vue de trouver une stratégie qui permettra de lutter contre ce dernier, afin que nous soyons débarrassés de l’ensemble des virus tels que le chikungunia que le Gabon a connu. Les objectifs scientifiques du projet sont multiples. Il s'agira d' évaluer les limites écologiques d’Aealbopictus et la structure génétique des populations d’Ae albopictus, explorer les bases génétiques de l’adaptation, caractériser ses interactions avec les espèces natives concurrentes et évaluer le risque d’émergence d’arbovirus pour les populations humaines » a expliqué Judicaël Obame Nkoghe.
AlboDrive. Le projet qui fait l'obejt de cette rencontre est financé par l’Union Européenne en partenariat avec la commission de l’Union africaine et l’académie Africaine des sciences sur une durée de cinq ans. Il est financé à hauteur 444.000 Euro, soit environ deux cent quatre-vingt-onze millions de francs CFA (291.000.000 Fcfa). Judicaël Obame Nkoghe n'est pas l'unique tête pensante de cette étude. Il est assisté d'autres chercheurs biologistes, chimistes, mathématiciens, biochimistes, écologistes, entomologistes de l’USTM, du Centre international des recherches médicales de Franceville (Cirmf), du Centre nationale de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), de l’agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l’institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier en France, représenté par le docteur Christophe Paupy, directeur de recherche, ainsi que du ministère de la Santé du Gabon.
N.O
Franceville/Gabon