Une invite de la présidente de la haute juridiction, Marie-Madeleine Mborantsuo, afin qu'on ne se "défausse plus, comme par le passé, sur l'institution".
L'AUDIENCE de rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle s'est déroulée, hier, au siège de cette institution. En présence, entre autres, du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, du vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, du chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, des présidents des corps constitués et des diplomates accrédités dans notre pays.
Dans son allocution, la présidente de la haute juridiction, Marie-Madeleine Mborantsuo a évoqué la problématique des échéances électorales à venir. De fait, elle a invité chaque acteur intervenant, de quelque manière que ce soit, dans le processus électoral, à la responsabilité : « Nous avons voulu inviter chaque acteur politique, chaque citoyen, chaque membre de la commission électorale ou chaque agent électoral à la pleine conscience, à se remémorer ce passé récent et vif, à se poser les vraies et justes questions. »
Une invite d'autant légitime que, selon Marie-Madeleine Mborantsuo, elle devrait permettre à chacun de reconnaître sa part de responsabilité afin que, contrairement au passé, l’anathème ne soit plus jeté sur son institution. Tout en reconnaissant que « le juge constitutionnel a sa part de responsabilité.»
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