L'école d'application de santé militaire a servi de cadre hier à un atelier sur "l 'exercice de simulation d'activation d'une cellule de crise épidémique".
Cet exercice de plusieurs heures s'est déroulé de façon simultanée dans deux autres pays africains, le Cameroun et le Bénin, avec pour objectif de lutter contre les épidémies en Afrique.
Des facilitateurs de l'Union européenne travaillent depuis quelques jours avec la partie gabonaise, à savoir les ministères des Affaires étrangères, de la Santé, de l'Intérieur, des Transports, des Eaux et forêts et de la Croix-Rouge gabonaise.
Représentant le ministre de la Santé, Alain Charles Rotimbo, le directeur général adjoint 2, s'est dit satisfait de la tenue de ces assises. D'autant plus, a-t-il déclaré, que « cet exercice est le meilleur outil de préparation pour faire face à des situations réelles, notamment épidermiques pour le cas d'espèce ».
Aussi, a-t-il rappelé, depuis la survenue des épidémies mortelles dues à la maladie à virus Ebola en 2014 en Afrique de l'Ouest, qui ont fait près de 13 000 décès, les pays de la région Afrique de l'OMS dont le Gabon s'attellent à mettre en place des procédures, des équipements et des équipes d'intervention rapide susceptibles de réagir promptement face à une menace de santé publique de portée internationale.
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