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Faits divers & Justice

Session criminelle : trois ans de réclusion pour vol avec violences

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LE vol avec violences, commis par le Gabonais Yoann Mandy Bading, sur le Camerounais Célestin Ngu Abah, est la deuxième affaire débattue, au deuxième jour de la session criminelle de Port-Gentil

LE vol avec violences, commis par le Gabonais Yoann Mandy Bading, sur le Camerounais Célestin Ngu Abah, est la deuxième affaire débattue, au deuxième jour de la session criminelle de Port-Gentil. Un délit pour lequel il a été condamné à 3 ans de prison, alors que le ministère public avait requis la réclusion criminelle à perpétuité.

Les faits. Dans la nuit du 30 septembre 2018, Célestin Ngu Abah est agressé par un groupe d’individus au quartier Omboué-Central. Au cours de cette agression, il est dépouillé de tous ses effets. Quelques jours plus tard, les éléments de la Police judiciaire (PJ) réussissent à mettre la main sur Yoann Mandy Bading, qui détenait dans un sachet l’un des téléphones de la victime.

À la faveur de sa comparution, mardi dernier, l’accusé a déclaré avoir juste ramassé le téléphone sur le lieu de l'agression. Sans avoir eu besoin de violenter la victime au moment des faits. Mais c'était sans compter avec la finesse des arguments du ministère public qui, à travers le procureur Daglish Boucah, s'est fait fort de mettre en évidence la culpabilité de Yoann Mandy Bading dans le crime de vol avec violences. D'où la peine de réclusion criminelle à perpétuité requise, sur le fondement de l’article 295 de loi numéro 21/63 du 31 mai 1973 portant Code pénal.

Et Me Lin Ngandu de la partie défenderesse de prendre le contre-pied du ministère public, en plaidant tout bonnement l'acquittement. Non sans convenir de la culpabilité de son client pour le délit de vol.



Jean Paulin ALLOGO



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