“IL ne s'agit pas d'un dialogue général, comme on en a l'habitude chez nous. Il s'agit d'une concertation ciblée entre les partenaires qui sont les partis politiques et les institutions chargées d'organiser les élections. Parce qu'il s'agit de discuter des problèmes d'ordre juridique, des problèmes d'ordre institutionnel et des problèmes d'ordre organisationnel que nous avons répertorié dans le mémorandum”. C'est par ces propos que Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale (UN), a justifié l'appel à une concertation de la classe politique, formulé par la plateforme PG41, regroupant plusieurs formations politiques de l'opposition. C'était hier à la faveur d'une conférence de presse qui a eu lieu au siège national du Rassemblement pour le Gabon (RPG).
Dans la foulée des échanges avec les journalistes issus des médias nationaux et internationaux, Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) ,a estimé que cette concertation revêt un caractère impérieux, car il aura le mérite de mettre "le Gabon au-dessus de tout. En effet, nous constatons tous qu'à l’issue des échéances électorales, notamment la présidentielle, il s'ensuit souvent des heurts, des violences et il y a souvent mort d’homme (...)".
Toujours en rapport avec la transparence électorale, en vue de la tenue des élections apaisées en 2023, Louis-Gaston Mayila, président en exercice de ladite plateforme et principal orateur de cette conférence de presse a tiré la sonnette d'alarme, pour susciter la réaction de l'Exécutif sur d'autres préoccupations, conformément aux lois en vigueur. Entre autres, le renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) devenu caduc, le renouvellement du bureau du Conseil national de la démocratie (CND), le financement des partis politiques, l’établissement et la délivrance de la Carte nationale d'identité (CNI), etc.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon
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