Portée sur les fonts baptismaux le week-end écoulé à Libreville, cette structure associative entend rassembler et mettre en lumière les ethnies dites minoritaires.
Les peuples autochtones minoritaires ont une nouvelle plateforme : Omanda (Soleil, en apinzi). Rodrigue Mouckanza Nzai, fondateur de la structure associative et son équipe ont fait le constat que les ethnies dites minoritaires (Bazingui, Awandji, Samaii, Mbahoin, Shake, Apinzi, Bavili, Mahongwet…) sont en voie d'extinction.
Aussi ont-ils décidé de mettre sur pied cette organisation non gouvernementale (Ong) avec, en son sein, des représentants légaux de ces groupes ethniques. '' Ils feront office de porte-parole pour mener ce combat pacifique en faveur des communautés'', s'est fendu M. Mouckanza Nzai, porté à la tête de la coordination de cette Ong.
Aussitôt installé dans ses fonctions, le coordinateur a indiqué qu'Omanda aura pour rôle d'identifier les besoins des peuples concernés, et de remonter l'information aux autorités compétentes nationales. Mais auparavant, une campagne nationale d'information pour inciter l'insertion des minorités qui se reconnaîtront dans Omanda sera effectuée. D'où l'es attentes de ce responsable : '' Nous espérons, d'ici décembre 2020, avoir atteint l'ensemble communautaire de notre espace géographique du Gabon, et avoir un représentant dans chaque région.''
Line R. ALOMO
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