Le conte est un récit de faits relatés en prose ou en vers, qui pose un regard sur la réalité, par le biais du merveilleux ou du fantastique. Il est généralement destiné à distraire et à éduquer.
Pure fiction traversant les générations par la tradition orale, l’œuvre contée a, toutefois, la particularité de nourrir l'enfant de sa magie, en lui donnant les clés pour apprivoiser ses peurs archaïques et grandir. Raconter un conte revient à semer des graines qui n'attendent qu'à éclore dans l'esprit des tout-petits. Selon René Diatkine, psychiatre, psychanalyste et pédopsychiatre français, l'enfant peut aussi bien reconnaître chez un personnage sympathique une référence plus ou moins allusive à un aspect de son idéal du moi, qu'être soulagé parce qu'il repère chez un personnage antipathique une mauvaise partie de lui-même, dont il peut se débarrasser dans un jeu qui ne dure que l'instant d'un conte.
Cette année, le Festival itinérant du conte en milieu scolaire (FICS) développe cette dynamique chez les jeunes, en réveillant leur imaginaire depuis le 11 mars dernier. Dans chaque établissement, une histoire est contée, afin qu'ils puissent en créer à leur tour. « Nous entrons dans le véhicule des valeurs. L'école sert à acquérir des connaissances certes, mais il faut bien que son environnement soit bien assaini au plan de la morale et de l'éthique. Les élèves écoutent un conte qui déclenche leur imaginaire. Et à partir de là, ceux-ci mettent en place des créations », explique Mathias Ndembet, le promoteur du FICS.
F.S.L.
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